Un grand coup pour les marques françaises qui exportent !!
Ce mercredi 2 avril, Donald Trump a annoncé une hausse des droits de douane à 20% sur plusieurs produits européens. Ces mesures visent assez directement certains fleurons de l’industrie française. Jusqu’à présent, ces produits étaient taxés à des niveaux bien plus bas : par exemple, une bouteille de vin à 20€ n’était taxée qu’à 2%, soit un prix final de 20,40€ aux États-Unis. Désormais, avec 20% de taxes, son prix grimpera à 24€, ce qui risque de freiner la demande.
Les secteurs touchés sont stratégiques :
Vins et spiritueux : Les US représentent 1/4 des exportations françaises dans ce domaine. Une baisse de 20% des volumes vendus est attendue. Le champagne sera aussi concerné, contrairement aux taxes imposées en 2019 lors du premier mandat de Donald Trump.
Cosmétiques de luxe : Les grandes marques exportent près de 3 milliards de produits par an outre-Atlantique. Ce marché clé est désormais fragilisé.
Mode et maroquinerie : Très dépendant du marché américain, le secteur espérait une relance en 2025 après une année 2024 compliquée. Ces nouvelles taxes risquent de diminuer leurs espoirs.
Si certaines maisons de luxe comme Hermès estiment que leur clientèle haut de gamme sera peu affectée, d’autres acteurs, notamment dans les vins et cosmétiques grand public, se préparent à un ralentissement brutal de leurs ventes.
Aussi la production automobile et la production agricole sera touchée : le fromage, le lait, les céréales.
Des stocks invendus en perspective
La conséquence immédiate de cette décision ? Des invendus, des stocks qui risquent de s’accumuler. Avec une demande américaine en baisse, les producteurs et marques françaises vont devoir trouver des solutions pour éviter de vendre à la casse leurs produits ou de les laisser en sommeil dans leurs entrepôts et de subir des dépréciations qui alourdissent le bilan.
Le barter, une solution pour contrer cette coercition
Face à cette guerre commerciale, une alternative est pertinente, le barter. Plutôt que de subir des pertes financières en vendant à bas prix, les marques peuvent valoriser fortement leur stock grâce aux process barter. Ainsi échanger leurs stocks contre des dépenses en espaces publicitaires dans les médias, et des dépenses hors médias.
Limiter les pertes : Au lieu de déprécier leurs stocks, les marques les valorisent sous une autre forme. Et peuvent étaler sur une ou plusieurs années une potentielle dépréciation.
Investir en visibilité : le barter permettra aux marques de financer des campagnes médias pour stimuler ses ventes sur d’autres marchés. Très utile dans ce contexte pour redynamiser les ventes !
Préserver leur image : Plutôt que d’appliquer des réductions importantes qui pourraient nuire à leur positionnement haut de gamme, elles maintiennent leur image.