Dans de nombreuses entreprises, les stocks d’invendus et les actifs sous-exploités constituent un enjeu récurrent. Produits en fin de cycle, surstocks, équipements peu utilisés ou capacités non activées mobilisent des ressources, génèrent des coûts et conduisent souvent à la constitution de provisions pour dépréciation, avec un impact direct sur le résultat.
Pourtant, ces actifs ne sont pas nécessairement dépourvus de valeur. Une approche alternative, encore insuffisamment exploitée, permet de transformer ces contraintes en opportunités : le barter.
Le constat : des actifs qui pèsent sur la performance
Qu’il s’agisse de l’industrie, de la distribution, du luxe ou de l’agroalimentaire, les entreprises font face à des problématiques similaires :
- immobilisation de stocks à rotation lente,
- coûts de stockage et de gestion,
- pression sur les marges,
- dépréciations comptables affectant le compte de résultat,
- arbitrages difficiles sur les budgets de communication.
Dans ce contexte, la tentation est souvent de solder, détruire ou déprécier ces actifs, parfois au détriment de leur valeur réelle.
Le barter : une autre façon de penser la valeur
Le barter consiste à échanger des biens ou actifs sous-exploités contre des prestations utiles à l’entreprise, sans sortie de trésorerie.
Appliqué aux stocks dormants, il permet notamment de :
- valoriser des actifs immobilisés plutôt que de les déprécier,
- convertir des stocks en charges opérationnelles utiles, comme la communication ou le marketing,
- préserver la trésorerie dans un contexte économique incertain,
- soutenir le développement commercial et la visibilité de la marque.
Le barter ne doit pas être confondu avec le simple troc opportuniste : il s’agit d’opérations structurées, encadrées et sécurisées, reposant sur une logique de juste valeur.
Un levier particulièrement pertinent pour la communication
La communication, le marketing et les médias représentent des postes de dépenses stratégiques mais souvent contraints budgétairement.
Le barter permet de financer :
- des campagnes médias (offline et digital),
- des dispositifs de visibilité B2B ou B2C,
- des événements, salons ou opérations spéciales,
- la production de contenus (brand content, vidéo, digital).
Ainsi, des actifs jusque-là dormants peuvent devenir de véritables leviers de croissance, sans impact sur la trésorerie.
Des bénéfices financiers et comptables concrets
Lorsqu’il est correctement structuré, le barter présente plusieurs avantages :
- réduction ou limitation des provisions pour dépréciation,
- meilleure utilisation des actifs existants,
- optimisation du compte de résultat,
- transformation de stocks peu liquides en valeur opérationnelle.
Ces opérations doivent bien entendu s’inscrire dans un cadre conforme aux règles comptables et fiscales, avec une attention particulière portée à la valorisation et à la traçabilité.
Une approche sectorielle et sur mesure
Chaque secteur présente ses spécificités :
- industrie : produits en fin de cycle, pièces, équipements,
- retail / distribution : invendus, surstocks, fins de série,
- luxe et mode : stocks non exposés nécessitant une gestion d’image stricte,
- agroalimentaire : produits à rotation lente ou excédents,
- services et tech : capacités ou actifs immatériels sous-exploités.
C’est pourquoi une approche sur mesure est indispensable pour garantir la création de valeur et la cohérence stratégique.
Le rôle du Groupe TEC
Le Groupe TEC accompagne les entreprises dans :
- l’identification des actifs éligibles au barter,
- l’analyse des enjeux financiers et comptables,
- la structuration et la sécurisation des opérations,
- la mise en relation avec des partenaires de communication adaptés.
L’objectif : transformer des actifs dormants en ressources utiles, au service de la performance globale de l’entreprise.
Conclusion
Dans un environnement où la gestion du cash, l’optimisation des ressources et la performance financière sont plus que jamais stratégiques, le barter apparaît comme une solution pragmatique et créatrice de valeur.
Plutôt que de subir la dépréciation, pourquoi ne pas envisager la valorisation ?
Pierre Fontaine
06.07.56.08.40











