La dépréciation des actifs dormants : une perte évitable

Un actif dormant, c’est un bien, qui ne sert plus à rien dans l’activité de l’entreprise : un stock invendu ou dormant, des produits abimés, une machine inutilisée…
En apparence, il ne coûte rien. En réalité, il pèse sur les comptes.

Lorsqu’un actif ne peut plus être vendu à sa valeur d’origine, il doit être déprécié en comptabilité.
Autrement dit, sa valeur est ramenée à son niveau “réel” et la différence est enregistrée en charge exceptionnelle ou d’exploitation.

Cette dépréciation pèse directement sur le résultat opérationnel (EBIT) : elle réduit le bénéfice imposable, tout en signalant une inefficience dans la gestion des actifs.

En France et en Europe, le coût du surstock et des invendus représente plusieurs milliards d’euros par an.

Rien qu’en Allemagne, les écarts de stock et la démarque représentaient 4,2 milliards € en 2023 (EHI Retail Institute).

Comment limiter cette perte de valeur ?

Trois leviers sont à la disposition des entreprises :

  • Le déstockage : écouler via des circuits spécialisés (les soldeurs par ex.) pour libérer du cash.
  • Le don ou le recyclage : solution fiscale et RSE intéressante (récupération de CERFA, mais c’est plafonné)
  • Diversification des canaux de distribution : Le e-commerce, les marketplaces ou encore la vente à l’export peuvent offrir de nouvelles opportunités pour écouler les stocks en trop.
  • Le barter: une solution plus stratégique qui permet d’optimiser ce type d’opération.

Le barter consiste à échanger des stocks dormants contre une revalorisation en espaces médias (TV, digital, affichage, presse…) que l’on appelle : crédits barter.

Le principe :

    1. L’entreprise confie ses stocks dormants à une agence de barter (TEC par exemple)
    2. L’agence les revend via ses propres circuits de déstockage ou conserve les vôtres.
    3. En échange, elle donne des crédits barter, valeur média équivalente à la valeur marchande négociée, ou au PRI
    4. Ce budget est ensuite investi en campagnes publicitaires via les partenaires médias de l’agence Barter.

    Résultat : un actif déprécié retrouve de la valeur en visibilité, sans sortie de trésorerie.

     

    En résumé
    La dépréciation n’est pas une fatalité. Bien gérés, les actifs dormants peuvent redevenir des leviers de croissance et de communication (précieux en temps de morosité !)

    Et vous — dans votre entreprise, comment gérez-vous vos stocks ou actifs dormants : vous les laissez dormir, ou vous les valorisez ?

     

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