Chaque année, les invendus non alimentaires neufs représentent plus de 4 milliards d’euros en France (source phenix) et selon le Baromètre Anti-Gaspillage 2025, 34 % des grandes surfaces spécialisées déclarent encore avoir des invendus non valorisés au moins quelques fois par mois.
Un non-sens économique et écologique que la loi AGEC (2022) veut éradiquer : détruire n’est plus une option. Les directions logistique et supply chain font déjà un travail considérable : ajuster la production, anticiper la demande, limiter les surstocks.
Mais malgré tout, les fins de série, retours et changements de packaging génèrent toujours des volumes dormants. Alors quelles sont les options « RSE compatibles » ?
- Destruction : parfois inévitable pour des raisons de sécurité, de confidentialité ou pour protéger l’image de marque. Mais cette pratique est coûteuse et génère un gaspillage massif, désormais interdit pour la plupart des invendus non alimentaires par la loi AGEC.
- Don : offrir ses produits à des associations ou ONG permet de valoriser socialement ses invendus et de bénéficier d’avantages fiscaux, tout en renforçant l’image RSE. Les dons restent toutefois limités en volume et encadrés légalement.
- Revente à soldeurs et discounters : Noz, Stokomani… et autres plateformes spécialisées absorbent les fins de série, DLUO courtes ou produits de liquidation, permettant de récupérer une partie des coûts. (prix bas).
- Recyclage : certains matériaux ou produits peuvent être transformés pour de nouveaux usages, prolongeant la durée de vie des ressources.
Donc,
- Vos stocks ne sont pas forcément une contrainte. Entre don, recyclage et revente soldeurs il existe des solutions pour valoriser vos invendus tout en restant responsable, renforcer votre image de marque et optimiser vos résultats.
- La loi AGEC n’est pas juste une obligation : elle peut être un moteur d’innovation dans la gestion de vos stocks.
- Enfin, le Barter est une solution transverse qui s’applique à toutes les options précédentes. Qu’il s’agisse de don, revente ou recyclage, le barter permet de valoriser vos invendus sous forme de crédits barter (qui sont comparables à des bons d’achats d’espace publicitaires à valoir dans les médias -TV, digital, presse ou affichage-) maximisant ainsi la valeur du stock tout en renforçant la visibilité de la marque. Le montant global de valorisation est à valoir sur le bilan de l’entreprise, contribuant ainsi à la performance globale de l’entreprise (ebit).